-L’early game a été globalement bien joué avec le Brésil qui a défendu en 1v2 contre des civs très agressives et en consommant assez peu de ressources (de ce qu’il me semble en tout cas) et la pression sur la Corée a été bonne. Même si au final elle s’en sort un peu mieux grâce à son land et à sa civ, je pense que c’était difficile de faire mieux.

-La transition midgame a été catastrophique que ce soit en terme de plan de jeu ou d’exécution. Face à la mort perçue comme imminente du Brésil et la crainte de l’unité spéciale de la Corée (ce qui dans un cas comme dans l’autre était a posteriori de la sur-réaction) il a été décidé (hors Brésil) de tenter un push chevalier/samouraïs.

–Sur le fond, c’était une mauvaise décision de ma part car le timing était late, je ne l’avais jamais fais (c’était littéralement la première fois que je sortais l’unit), demandait beaucoup de ressources vu qu’on doit hardbuild l’unité et surtout n’était pas en accord avec ma position et mon rôle dans la game (celle d’un simmer avec de la place et qui doit contest la science). Ce manque de lucidité sur quelque chose de fondamental en teamer (comprendre son rôle dans une game) est un mélange de la pression qu’on a ressentie par rapport à l’état de la game et que j’ai rapidement expliquée plus haut, de celle que je me suis moi-même mise du fait de mon caractère et de la crainte/respect que j’éprouvais pour Scrap et du manque d’expérience sur les phases de jeu où il faut alterner pressions militaire et hard-sim.

Ce que j’aurai dû faire: poser des villes et des campus.

A partir du moment où cette décision a été prise, on a gravement hypothéqué nos chances de victoire.

–Sur l’exécution, je retiens un misplay, la perte du premier bélier qui delay la prise de la ville de 6-7tours je crois, des tours qui m’auraient certainement permis de push un peu la capitale du Coréen et peut-être de fissurer sa défense. Moralité: ne jamais prendre de risques avec son bélier. (he )

–Suite à cet échec et alors que en parallèle je me trompe de bâtiment dans la place de la gouvernance (salle ancestrale au lieu de salle d’audience, même si a posteriori c’était assez mineur, mentalement ça ne m’as pas mis bien) j’ai personnellement décroché mentalement pendant un petit moment, ce qui nous amène au push cuirassier/canons de campagnes mais là on était un peu en roue libre. Si j’avais tech avions plus vite et qu’on avait économisé des ressources pour ce timing, le Coréen mourrait à 100% malgré les nombreux fails mid-game.

-Fin du mid-game, late-game: Je pense m’être personnellement ressaisit, posant plus de villes (mais trop tard), faisant plus de science (mais trop tard) et partant avions (mais trop tard etc). J’ai décemment joué la bataille pour les scientifiques illustres vu que j’étais quasi le seul à en faire dans la team en choppant Galilée (j’ai estimé Newton incontestable) et en perdant Einstein de peu (à un projet près, mais là je paye mes erreurs précédentes).

Je pensais (surement de façons illusoire) la game jouable si on avait le contrôle naval et que j’arrivais aux nukes pas trop tard. Au final le cc latent a été précipité par la décimation imminente de la Hongrie par les avions Maliens.

-Pour finir, un point que j’aimerais aborder vis à vis des entraînements: même si notre compo était à mon sens très bonne, on a été surpris et un peu déstabilisé par la leur. Il faut qu’on explore plus de civs et pour être plus libre de le faire, je propose que de temps en temps on fasse des entraînements sans draft avec des compos choisies.

TLDR: J’ai mal joué, faut être meilleur :p

Plus sérieusement, c’était à notre portée, on a sous-joué, la prochaine fois on les tapes.