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Titre : Un peu de lumière sur le PNB de Civ4
Date de l’article : 4 Avril 2007
Version : Warlords
Catégorie : Gestion
sur
le PNB de Civ4
Vous avez tous remarqué l’indicateur de PNB dans l’écran des stats (F9). Mais peu de joueurs savent vraiment à quoi ça correspond.
Ce qu’il faut comprendre avant tout c’est que ce n’est pas une valeur qui influence le jeu ou la santé de votre civ, car le PNB n’est utilisé dans aucun calculs. C’est juste un indicateur chiffré qui pourra vous aider à comprendre le développement de votre civ et surtout celui des autres civs.
I. Où voit-on le PNB d’une civ ?
Le PNB apparait dans l’écran F9 àl’onglet « Graphiques » sous forme de courbe, et à l’onglet « Démographie » sous forme d’information chiffrée.
Onglet Démographie de l’écran F9 :
Ici on voit que mon PNB n’est pas très glorieux, il est égal à 21.
II. A quoi correspond le PNB ?
Le PNB est une valeur assez abstraite. Elle ne correspond PAS à la production de richesse de votre pays.
Le PNB est calculé ainsi :
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Le Commerce de Base d’une ville correspond à :
– la somme des pièces rapportées par les cases travaillées.
– la somme des pièces rapportées par les routes commerciales
– le bonus éventuel de commerce de la capitale en Bureaucratie.
Attention : Ne pas confondre le commerce (symbolisé par une petite pièce ronde) avec le trésor (un truc jaune qui ressemble vaguement à une pépite d’or)
Les Dépenses du pays sont celles indiquées dans l’écran F2, c’est à dire :
– coût des unités
– ravitaillement
– entretien des villes
– entretien des doctrines
– inflation.
On peut voir facilement un récapitulatif des dépenses du pays dans l’écran F2.
Mais on ne trouve pas facilement de récapitulatif du commerce de base. Il faut aller dans l’écran F1 et observer attentivement la colonne « commerce », ou bien promener son curseur sur le taux de science dans l’écran de ville pour pouvoir glaner les quelques infos nécessaires.
Les dépenses dans l’écran F2 :
Le commerce de base de ma capitale en promenant le curseur sur le Trésor :
La colonne de commerce de l’écran F1 :
On retrouve le 37 en commerce de ma capitale.
Si on additionne toutes les villes on obtient 37+17+18+12+8+10+12+1= 115 . C’est le commerce total.
Moins les dépenses totales, ça fait PNB = 115 – 94 = 21.
III. Ce qui ne rentre pas dans le PNB :
Le PNB ne prend en compte que le commerce de base. Celà veut dire qu’il ne prend pas en compte tout ce qui est bonus ajouté.
Parmis ces bonus qui ne sont pas comptés on trouve notamment :
– les revenus des spécialistes
– les bonus des académies, bibliothèques, monastères, universités, banques, épiceries, marchés etc …
– le taux d’imposition (répartition science/trésor) du pays
Le PNB n’est pas dépendant de votre taux de science et de trésor. Augmenter les revenus du Trésor ne fera pas augmenter votre PNB (contrairement à une croyance assez répandue).
– les revenus des villes saintes, ou ceux générés par les batiments religieux lorsqu’on possède le Minaret en spirale.
Il y a aussi tous les revenus du commerce extérieur qui ne sont pas comptés :
– les tributs que vous versent les autres civ
– les bénéfices que vous faites en revendant des techs
– l’or que vous pillez sur les cottages des adversaires
– l’or qu’on vous verse en échange d’une ressource.
Ce qui signifie qu’on peut tout à fait avoir un PNB négatif et gagner de l’argent.
IV. Analyse
Le PNB est un indicateur de la santé financière de votre civ. Mais il nl’indique pas réellement la puissance de votre économie. Vous pouvez avoir une science à zéro ou une économie moribonde et afficher un bon PNB si vous avez réussi à maitriser les Dépenses.
Inversement, votre PNB peut chuter dramatiquement lorsque vous envoyez une armée en campagne sans pour autant que votre civ soit mal gérée.
Les spécialistes peuvent aussi complètement fausser la vision du PNB puisque leurs revenus (qui peuvent être colossaux) ne sont pas pris en compte.
En fait le PNB n’indique tout simplement pas les puissances réelles de votre recherche et de votre Trésor. Ce qui veut dire que vous pouvez être premier en PNB mais être largement battu en science par un adversaire qui aurait une académie et douze scientifiques dans chaque ville.